Gaza : Aymeric Caron dénonce l’apathie et exprime sa honte envers la France

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Tony HOUDEVILLE

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EDITO • Ce vendredi 20 décembre, le député Aymeric Caron a fait une intervention poignante lors du Zawa Show, animé par les streamers politiques Dany et Raz. Cet événement, diffusé en direct sur Twitch auprès des 87 000 followers des deux créateurs, a offert une tribune pour une critique sans concession de la politique française et internationale concernant le Proche-Orient. Aymeric Caron a exprimé sa honte vis-à-vis de l’inaction de la France face aux actions militaires israéliennes à Gaza, qu’il a qualifiées de génocide.

« Exterminer un peuple, massacrer des enfants, détruire toutes les infrastructures, affamer une population… C’est un génocide en direct », a-t-il déclaré, soulignant l’indifférence d’une partie de la société face à ces atrocités. Sa prise de position a marqué les esprits, remettant au centre du débat la question de la responsabilité collective dans le silence complice.

Un cri contre l’indifférence collective

L’intervention d’Aymeric Caron a été empreinte d’une colère palpable face à une société qui, selon lui, ferme les yeux sur l’horreur. Il a dénoncé ceux qui acceptent implicitement ces violences en ne s’exprimant pas. « Je ne pardonnerai pas à ceux qui se sont tus, jamais », a-t-il affirmé avec fermeté. Pour le député, cette apathie collective détruit la crédibilité de quiconque prétend défendre des valeurs humanistes, sociales ou féministes sans s’indigner face à la situation à Gaza.

Ce discours soulève des questions essentielles sur le rôle des citoyens, des médias et des responsables politiques dans la dénonciation de telles violations des droits humains. Selon Aymeric Caron, ne pas prendre position équivaut à cautionner ces actes, un constat qui résonne profondément dans un contexte de polarisation accrue sur les questions internationales.

La honte d’une inaction nationale

L’ancien journaliste a également adressé un reproche sévère à son propre pays. Il a exprimé sa « honte » face au rôle passif de la France, qu’il accuse de complicité tacite avec les actes de l’État israélien. Il affirme que cette crise a transformé sa perception de la nation. « Très honnêtement, je ne verrai plus jamais mon pays de la même manière », a-t-il confié, évoquant une désillusion profonde et irréversible.

Cette critique s’inscrit dans une série d’interventions publiques de figures politiques qui dénoncent le silence des gouvernements occidentaux, souvent accusés de privilégier leurs alliances stratégiques au détriment des principes de justice et d’humanité.

La centralité de Gaza dans le débat humaniste

Pour Aymeric Caron, ce qui se joue à Gaza dépasse le cadre régional. Il considère cette crise comme le « cœur même de l’humanité ». Ignorer ce conflit, selon lui, rendrait caduc tout discours sur d’autres combats sociaux ou humanistes. Cette position interpelle sur la hiérarchie des luttes et les contradictions des engagements actuels.

Le député invite à une introspection collective : peut-on prôner des valeurs universelles tout en détournant le regard face à un génocide présumé ? Pour lui, la réponse est claire : le silence sur Gaza discrédite toute autre revendication.

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